Frères de sang, tome 1 : L’éveil, Delphine Maeder

Couverture Frères de sang, tome 1 : L'éveil

Après un accident qui l’a plongée dans le coma, Aurore est hantée par d’affreux cauchemars de jour comme de nuit. Suite à une séance d’hypnose régressive, elle découvre avec stupeur qu’elle serait la réincarnation de Lyse-Anne, jeune femme issue d’une famille de riches vignerons du Lavaux ayant vécu deux cents ans plus tôt. Au travers de ses séances d’hypnose, Aurore partage la vie de celle-ci avec passion, jusqu’au jour où tout bascule lors de la découverte macabre d’un corps exsangue, recouvert d’étranges morsures. Aurore décide alors d’étudier de près le passé de la jeune femme afin de trouver des réponses à ses questions. Parallèlement, elle se sent troublée par Alex, jeune homme mystérieux qui travaille à la bibliothèque où elle passe la plupart de ses soirées. Elle devra surmonter sa timidité maladive et sa maladresse pour pouvoir aborder ce garçon qui éveille sa curiosité…

AVIS

Écrire un avis négatif est souvent délicat, a fortiori quand on sollicite soi-même le roman sur Simplement. Néanmoins, il arrive qu’il y ait des rendez-vous manqués malgré des attentes élevées, et c’est exactement ce qui s’est passé ici. Lire la suite

Les nouvelles aventures apeupréhistoriques de Nabuchodinosaure (tome 5), Goulesque et Widenlocher

 

Couverture Les nouvelles aventures apeupréhistoriques de Nabuchodinosaure , tome 5

Plongez au cœur de l’Apeupréhistoire !
Pas tout à fait dinosaure ni vraiment homme, Nabuchodinosaure, Nab pour les intimes, est doué de parole, d’un solide sens de l’humour et, du moins en est-il persuadé, d’une intelligence exceptionnelle qui lui permet de supporter les désagréments de son époque située un peu avant ou un peu après J.?C. (on ne sait pas trop). Et des désagréments, il y en a dans l’Apeupréhistoire : dinosaures stupides, volcans terrifiants, plantes carnivores et autres catastrophes à poil et à plume.

Bamboo éditions – 48 pages – 10,95€
Couleurs : Anne Franjou-Gille

AVIS

Avant que la maison d’édition ne me propose de découvrir le tome 5 des Nouvelles aventures apeupréhistoriques de Nabuchodinosaure, je ne connaissais pas la série ni même celle l’ayant précédée, Nabuchodinosaure. Mais cela ne gêne en rien la lecture de cette BD qui alterne, page après page, gags, humour, couleurs et bonne humeur !

Si je préfère, en général, les BD avec une intrigue par tome, ce format présentant un gag sur une ou deux planches maximum ne manque pas d’attrait pour une pause détente rapide et sans prise de tête ou pour lire quelques pages par-ci par-là. Ce format présente également l’avantage de pouvoir plaire aux enfants à condition de ne pas lire la BD d’une traite. 

J’ai ainsi lu en plusieurs séances une partie de la BD à ma nièce de 5 ans, Éva. Mon neveu de 3 ans, Émeric, n’a pas manqué, quant à lui, de venir écouter quelques planches que je lisais à sa sœur, avant de repartir vaquer à ses occupations. Il a particulièrement apprécié deux gags, ou du moins les illustrations de ceux-ci : le premier dans lequel il a pu s’identifier à l’un des personnages qui détruit sa maison en voulant l’améliorer, mon neveu ayant un petit côté bulldozer. J’ai d’ailleurs eu droit à un très lucide, « je casse tout moi ». Et le second lié à une plante carnivore végane pas si végane que cela. S’il n’a pas vraiment compris la chute (pas facile d’expliquer la notion de plante carnivore végane à un enfant de trois ans…), il a d’emblée saisi que sur un dessin, la plante semble gentille, et sur l’autre méchante. Un changement qui l’a beaucoup intéressé et interrogé, et qui s’est conclu de sa part, après explication sur la notion de duperie, par un « méchant toi » lancé à la plante d’un doigt accusateur.

Quant à ma nièce habituée aux BD du type Mickey, ma belle-sœur étant une grande passionnée du genre, elle a été sensible aux quelques gags, notamment ceux à l’humour simple et enfantin, et surtout aux couleurs vives. Moi-même, j’ai apprécié les illustrations très expressives et tout en rondeur de Widenlocher, et le travail de colorisation d’Anne Franjou-Gille apportant beaucoup de charme à l’histoire. Alors si Éva est clairement encore trop jeune pour saisir toutes les allusions et les chutes qui concluent chaque planche, cela ne l’a pas empêchée de me demander dès son réveil d’en poursuivre la lecture, et de prouver non sans fierté qu’elle savait, contrairement à nos personnages, distinguer un dromadaire d’un chameau.

Pour ma part, j’ai été ravie de me plonger dans une période indéterminée de l’histoire, dans laquelle on retrouve des décors et animaux de la préhistoire, mais aussi des objets qui nous apparaissent bien plus modernes. Ce décalage et les nombreux anachronismes rendent d’ailleurs la BD particulièrement savoureuse et amusante. Je n’ai jamais éclaté de rire, mais j’ai très régulièrement souri devant les (més)aventures de nos drôles de personnages, la version « préhistorisée » de certains objets, et des idées pas si bêtes que cela, mais qui en absence de réelles connaissances scientifiques, ne donnent jamais vraiment les résultats escomptés. Et ce n’est pas le pauvre Nab qui vous dira le contraire !

N’ayant lu qu’une BD le mettant en scène lui et ses acolytes, je ne me suis pas encore attachée au personnage, mais j’ai apprécié sa naïveté, son esprit d’initiative, et ses déboires qu’ils soient technologiques ou amoureux. Car le pauvre, si ses inventions tendent à se retourner contre lui, il ne semble pas non plus très doué pour faire la cour à l’élue de son cœur, Manon. Une femme, ou plutôt un dinosaure au féminin, au tempérament de feu ! Il faut dire qu’entre son fils et ses maladresses, il y a du travail…

Au-delà de l’humour bien présent, alliant humour léger et références religieuses, architecturales, sociétales ou encore technologiques, j’ai pris plaisir à découvrir des personnages à l’allure d’animaux, mais aux comportements et à la personnalité très humains. Un anthropomorphisme à une aire apeupréhistorique qui fait merveille et ajoute beaucoup de sel à une BD qui n’en manque déjà pas ! Alors si vous avez envie d’une petite pause détente sans prise de tête et diablement amusante, plongez-vous sans attendre dans cette série où vous découvrirez des animaux apeupréhistoriques et bien trop humains pour leur propre bien.

Je remercie Bamboo éditions de m’avoir envoyé cette BD en échange de mon avis.

 

Ivy Wilde, tome 3 : S.O.S. fantômes en détresse, Helen Harper

Couverture Ivy Wilde, tome 3 : S.O.S. fantômes en détresse

Si quelqu’un peut comprendre ce que reposer en paix veut dire, c’est bien Ivy. Enfin, « se » reposer en paix, en tout cas.

Tout juste remise sur pied après son affrontement macabre avec un nécromancien, Ivy est de nouveau plongée dans un monde de mystère, d’aventure, et de désastre imminent. C’est pas de sa faute : apparemment, elle est désormais la seule personne au monde à pouvoir communiquer avec les morts. Et malheureusement pour elle, ils ont la langue bien pendue et une grosse liste de réclamations.

Quand, en échange de son aide, les fantômes lui apprennent qu’un tueur en série assassine discrètement des sorcières, Ivy ne peut pas rester sans rien faire. Elle risque cependant de s’attirer plus d’ennuis qu’elle ne l’imagine… et c’est sans parler du dîner en costard prévu chez les parents de Winter…

AVIS

Avis Tome 1 : Quand fainéantise rythme avec magie – Avis tome 2 : Meurtre, magie et télé-réalité

Je râle souvent contre les séries de bit-lit et d’urban fantasy à rallonge, mais je n’aurais pas été contre quelques tomes supplémentaires, adorant Ivy Wilde et sa fausse fainéantise. Mais puisque toutes les bonnes choses ont une fin, je me suis plongée avec plaisir dans cet ultime tome, en me faisant la promesse de ne pas attendre trop longtemps pour lire la nouvelle bonus. Lire la suite

Ranee Tara Sonia Chantal Anna, Mitali Perkins

Ranee, Tara, Sonia, Chantal, Anna par Perkins

Des années 1960 aux années 2000, cinq femmes cherchent leur propre voie, entre leur culture indienne et le rêve américain auquel elles aspirent.

Ranee migre avec sa famille du Bengale à New York pour une vie meilleure.
Tara, sa première fille, est admirée par tous, mais se sent obligée de jouer un rôle pour continuer à être aimée.
Sonia, sa cadette, rebelle et engagée, provoque un véritable séisme au sein de la famille lorsqu’elle tombe amoureuse.
Chantal, la fille de Sonia, talentueuse danseuse et athlète, est prise dans une lutte entre ses deux grands-mères et ses origines.
Anna, enfin, reproche à sa mère, Tara, de l’avoir forcée à quitter l’Inde pour les États-Unis et doit trouver sa place à New York.

Le fragile équilibre que les femmes de la famille Das peinent à trouver est chaque jour menacé par des blessures qui mettront des générations à cicatriser…

Bayard Jeunesse (2 juin 2021) – 352 pages – Papier (14,90€) – Ebook (9,99€)
Traduction : Pascale Houssin Jusforgues – 14 ans et +

AVIS

Des années 70 aux années 2000, une fresque familiale sur trois générations…

Appréciant beaucoup les fresques familiales et les relations intergénérationnelles, j’ai tout de suite été tentée par cette lecture qui nous plonge dans la vie mouvementée de la famille Das. Une famille qui a quitté le Bengale avant de poser ses valises au Ghana, en Angleterre, puis aux États-Unis. Ne connaissant pas la culture bengalie, j’ai apprécié d’en avoir, tout au long du roman, un petit aperçu que ce soit à travers la musique, les habits, les coutumes, les traditions familiales… Lire la suite

Chamane (tome 1) : Héritage, Rachel Dubois

Héritage: Chamanes T.1 par [Rachel Dubois]

Bienvenue dans la vie de Sandra Neve, une ado la plupart du temps effacée, un peu boulotte et boutonneuse. Elle aura bientôt seize ans, âge auquel elle sera une adulte selon les lois de son monde. Que les humains au milieu desquels elle se dissimule n’en n’aient aucune conscience lui importe peu car elle n’est pas plus humaine que boulotte et boutonneuse ! Sandra est une Chamane, un être magique et puissant.

En plus de manipuler certaines formes de magies ancestrales, elle partage son corps avec son Once dont elle peut prendre la forme à volonté. La jeune femme n’a plus que quatre mois à se terrer avant de pouvoir revendiquer sa terre comme sienne, mais quatre mois ça peut être très long, surtout lorsque trois Léopards adolescents, le Prince des Lions de Catalunya et un ennemi énigmatique prennent sa vie et sa Terre comme terrain de jeu.

Il ne fait pas bon d’être une mineure isolée dans le monde impitoyable des Chamanes. La jeune Panthère des neiges va devoir dire adieu à sa seule amie, la solitude, créer des liens et des alliances, découvrir l’amour, affronter des ennemis puissants et surtout survivre à son héritage ! Parfois les apparences sont trompeuses et les secrets de famille pesants…

Bienvenue dans la vie de Sandra Neve, une Chamane presque comme les autres humaines…

Auto édition (20 avril 2021) – 270 pages – Broché (15€) – Ebook (4,50€)

AVIS

J’avais déjà repéré ce roman, mais je reconnais que c’est sa nouvelle couverture, que je trouve sublime, qui m’a poussée à franchir le pas. Et si certains points m’ont parfois chagrinée, je reste globalement satisfaite de cette lecture plutôt immersive et prenante. Lire la suite

Mini-chroniques en pagaille #36

Mini-chroniques en pagaille

Plus détaillées qu’un simple commentaire, mais moins développées qu’une chronique, les mini-chroniques me permettent de partager succinctement mon avis sur certaines de mes lectures que je n’ai pas eu le temps ou l’envie de chroniquer de manière plus classique.


Pour cet article mini-chroniques en pagaille, je vais vous présenter trois ouvrages graphiques lus dans le cadre du challenge Mai en BD : un album jeunesse qui ravira les fans de chat, un album jeunesse offrant une véritable ode à l’imagination, et un manga s’emparant d’un personnage historique auréolé de tout un folklore plutôt sanglant.

  • Mon amie Momo de Misun Hwang (Picquier éditions)

Attendrie par cette petite fille qui serre fort contre elle un chat qui semble faire la tête, je n’ai pu que me laisser tenter par Mon amie Momo. Un joli album jeunesse qui, en peu de mots, mais avec beaucoup d’éloquence et de justesse, dépeint la belle et tendre amitié entre une fillette et une chatte appelée Momo, soit poils en coréen. Pour la majorité des heureux propriétaires de chats, ce prénom original prend tout son sens, parce que des poils, vous en aurez un peu partout chez vous avec un chat.

Nos deux amies passent de très bons moments ensemble entre séances de câlins, jeux, ronronnements… De beaux instants qui ne pourront qu’émouvoir les lecteurs et a fortiori les amoureux de chats. Mais, il arrive à Momo de sortir les griffes, ce qui peine notre fillette qui se demande alors si son amie l’aime vraiment !

Une question à laquelle elle aura heureusement une belle et démonstrative réponse, car malgré les quelques incidents qui peuvent subvenir, Momo se révèle une joyeuse, tendre et affectueuse amie. Quant aux illustrations, elles sont indéniablement le grand atout de cet album. Elles se révèlent d’une telle expressivité qu’elles pourraient se passer de texte, les lecteurs ressentant sans peine les liens forts qui unissent notre fillette et sa gentille, mais parfois caractérielle amie à poils.

Pour ma part, j’ai été séduite par ces illustrations en grand format, leur douceur rehaussée par des teintes profondes, et par le véritable travail visuel fait sur les émotions. L’autrice se montre économe en mots et effets de style, mais elle arrive néanmoins à restituer tous les sentiments des deux héroïnes et leur joie de partager de beaux moments.

En bref, Mon amie Momo est un très bel album jeunesse qui devrait toucher et ravir les amoureux des chats de tout âge. Beau, tendre et poétique, un ouvrage à lire et à relire !

  • Adélidélo ne s’ennuie jamais ! (tome 2) de Marie-Agnès Gaudrat, illustrée par Frédéric Benaglia (min BD kids) :

Couverture de « Adélidélo ne s’ennuie jamais ! »Je ne connaissais pas cette série pleine d’humour et de peps mettant en scène une toute jeune héroïne, Adélidélo, qui déborde de bonne humeur et d’imagination.

Du découpage d’un pauvre livre qui n’avait rien demandé à l’invention de mots rigolos qui amusent son père, en passant par une théorie originale qui vous poussera à ne plus jamais regarder votre frigo de la même manière, Adélidélo ne s’ennuie jamais et trouve toujours un moyen de s’amuser. Un moyen plus ou moins sage et farfelu, mais un moyen quand même de transformer les situations du quotidien en une aventure qui amusera les enfants et les adultes ayant conservé leur âme d’enfant.

Les enfants devraient, en outre, apprécier que l’on s’adresse parfois directement à eux, un procédé qui a le mérite de favoriser leur implication dans la lecture. Quant à la mise en page simple et aérée et les illustrations colorées et vives, elles apportent un côté doux et enfantin qui sied à merveille à ces petites tranches de vie pleines d’humour et de punch.

En bref, tendre et amusant, voici un album jeunesse pour petits et grands lecteurs en quête d’une jeune héroïne haute en couleur et à l’imagination débordante !

  • Vlad Draculea (tome1) dAkiyo Ohkubo (Soleil Manga)

Couverture Vlad Draculea, tome 1

Intriguée par sa couverture et son titre, j’ai décidé de lire ce manga sans trop savoir à quoi m’attendre. Et je dois dire que j’ai été surprise par cette histoire qui nous offre une plongée mouvementée et fascinante dans les arcanes du pouvoir, et de ses jeux d’influence. Le jeune Vlad III est le prince de Valachie, mais dans les faits sa sphère d’influence est très réduite puisque ce sont les boyards qui prennent toutes les décisions, du moins celles qui comptent. Sans oublier que de par son positionnement stratégique et géographique, son royaume est pris entre deux grandes puissances, le royaume de Hongrie et l’Empire Ottoman… Cela ne lui laisse guère de marge de manœuvre.

C’est d’ailleurs une menace à peine voilée du Sultan qui va révéler aux lecteurs la position délicate dans laquelle se trouve le prince, qui doit faire bonne figure devant des ennemis extérieurs, mais aussi intérieurs. Mais loin d’être le pion que l’on attend de lui et qu’il semble, dans un premier temps, être, Vlad va nous prouver que son calme cache un sens de la stratégie politique impressionnant !

De fil en aiguille, il va déployer sa toile autour de personnes qui se pensaient au-dessus de tout, de la morale, du peuple, des marchands et lui-même. Grave erreur parce que loin d’être une faiblesse, sa tempérance n’était qu’un moyen pour entreprendre en sous-main une révolution qui menace bien de tout faire vaciller, et de redistribuer les cartes du pouvoir en Valachie, mais aussi dans la région entière.

Il y a peu d’action à proprement parler dans ce premier tome puisqu’on est plus sur le terrain de l’échiquier politique, mais la fin nous laisse entrevoir un tome 2 un peu plus mouvementé à ce niveau, voire carrément sanglant. En effet, il semblerait que Vlad commence à laisser tomber son image de prince soumis et plus ou moins conciliant pour, peut-être, se rapprocher un peu plus de cette version de lui-même, que l’on connaît sous le nom de Vlad l’Empaleur.

Du cadre historique, à l’intrigue politique, aux jeux de dupe et de faux-semblants entre les personnages, en passant par les illustrations qui accordent une large place aux expressions des visages, tout m’a plu dans ce premier tome que je vous recommande chaudement pour une plongée fascinante dans les arcanes du pouvoir et de la vie d’une figure historique à la réputation sanguinaire.

Et vous, connaissez-vous ces titres ?
L’un d’entre eux vous tente-t-il ?

 

 

Wild Child, Neil Connelly

Couverture Wild Child

Eddie est un lutteur hors-pair.
Battu pendant toute son enfance par son père, il écume sa rage sur le ring.
Un jour, il explose et s’en prend à l’arbitre. Sa vie bascule. Il est exclu de son lycée et risque la prison.
Mais Sunday, l’organisateur des plus grands combats illégaux du pays, a repéré depuis longtemps le talent de Mac, et souhaite qu’il rejoigne ses combattants.
En échange : la richesse et la liberté.
Eddie rentre alors dans un monde de violence et de fureur, un univers sans pitié soumis à la loi du plus fort.
Pour l’entraîner, il est confié à Khadjee, une jeune adolescente qui évolue dans ce milieu depuis sa plus tendre enfance.
Elle connaît les combats et les lutteurs mieux que quiconque.
Si elle n’était pas une femme, elle serait, elle aussi, sur le ring.
Ensemble, ils vont tenter de survivre et de ne pas laisser leurs démons prendre le contrôle.

Bayard (21 avril 2021) – 408 pages – 14 ans et +
Traduction : Dominique Kugler 

AVIS

Les histoires de combat, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, mais la couverture avec ses teintes rouges et les deux points prêts à frapper ainsi que le résumé m’ont intriguée. J’ai donc décidé de sortir de mes habitudes de lecture pour me plonger dans ce roman où la rage de se battre est omniprésente et l’amitié en trame de fond, un peu comme un phare dans la tempête. Lire la suite

Robilar ou le Maistre chat, tome 2 : Un ogre à marier de Chauvel, Guinebaud et Lou

Couverture  Robilar ou le Maistre chat, tome 2 : Un ogre à marier

Alors que le chambellan, le roi, sa fille et Panisse sont sous les verrous, Robilar règne en compagnie de l’ogre. Mais ce dernier, encore amnésique, veut embrasser une princesse pour retrouver mémoire et force humaine. Robilar organise alors un concours de prétendantes.

Delcourt (13 janvier 2021) – 64 PAGES – 15,50€

Lire la suite

Captive, tome 1 : Les nuits de Shéhérazade, Renée Ahdieh

Couverture Captive, tome 1 : Les nuits de Shéhérazade

Même consciente du terrible sort qui l’attend, Shéhérazade se porte volontaire pour épouser le jeune calife Khalid Ibn al-Rashid. Même si elle sait qu’elle est promise à la mort au lendemain de ses noces, elle est prête à tout pour venger son amie Shiva, l’une de ses récentes épousées. Pour cela, elle doit d’abord gagner du temps, en narrant des contes à rallonge au calife. Chaque jour est une menace de mort et la jeune fille échappe plusieurs fois à l’exécution. À l’extérieur, les proches de Shéhérazade préparent le sauvetage de la jeune fille. Shéhérazade n’oublie pas qu’elle doit mettre au point une stratégie pour tuer celui qui est désormais son époux. Mais c’est sans compter l’amour qu’elle se met peu à peu à éprouver pour Khalid…

Hachette Romans (30 septembre 2015) – 448 pages

AVIS

Captive fait partie de ces romans que j’aurais adoré aimer, mais qui ne m’ont hélas pas convaincue malgré quelques atouts et bonnes idées. Entre l’ennui, les facilités, le manque de développement des personnages, des comportements invraisemblables et incohérents, un manque de profondeur… j’ai eu beaucoup de mal à prendre plaisir à ma lecture. Je dois d’ailleurs avouer que si je n’avais pas entrepris de lire ce roman dans le cadre de différents challenges littéraires, je l’aurais abandonné sans aucun regret Lire la suite

Mini-chroniques en pagaille #33

Mini-chroniques en pagaille

Plus détaillées qu’un simple commentaire, mais moins développées qu’une chronique, les mini-chroniques me permettent de partager succinctement mon avis sur certaines de mes lectures que je n’ai pas eu le temps ou l’envie de chroniquer de manière plus classique.
Lire la suite