Le chat qui venait du ciel de Takashi Hiraide est un livre que j’ai découvert en parcourant le catalogue de la maison d’édition Philippe Picquier. En grande amoureuse des chats, la sublime couverture de l’ouvrage n’a pu qu’attirer mon attention.
J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge Vide ta PAL en été et du challenge Lire en thème.
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Voici un roman touché par la grâce, celle d’un chat » si petit et si frêle qu’on remarquait tout de suite ses oreilles pointues et mobiles à l’extrême « . Quand un jeune couple emménage un jour dans le pavillon d’une ancienne demeure japonaise, il ne sait pas encore que sa vie va s’en trouver transformée. Car cette demeure est entourée d’un immense et splendide jardin, et au cœur de ce jardin, il y a un chat. Sa beauté et son mystère semblent l’incarnation même de l’âme du jardin, gagné peu à peu par l’abandon, foisonnant d’oiseaux et d’insectes. Tout le charme infini de ce livre tient dans la relation que le couple va tisser avec ce chat qui se fond dans la végétation exubérante pour surgir inopinément, grimpe avec une rapidité fulgurante au sommet des pins gigantesques, frappe à la vitre pour se réconcilier après une brouille. Un charme menacé, car ce qui éveille en nous la beauté et appelle le bonheur est toujours en sursis…
Hiraide Takashi, qui est avant tout poète, a insufflé une lumineuse et délicate magie à cette histoire du » chat qui venait du ciel « , son premier roman, largement autobiographique.
- Broché: 109 pages
- Editeur : Editions Philippe Picquier (26 mars 2004)
- Traduction : Elisabeth Suetsugu
- Prix : 12€
- Autre format : poche
AVIS
Ce livre m’a un peu rappelé 20 ans avec mon chat par la poésie qu’il dégage et bien sûr, la présence d’un chat.
Il est au final très différent notamment par le type de relation qui unit le chat du livre aux principaux protagonistes. Ici, Chibi n’appartient pas au couple bien que la réciproque ne semble pas vraie : le couple appartient bel et bien à cette petite boule de poils.
L’auteur décrit sublimement la manière dont Chibi a su conquérir le cœur du couple et prendre une place considérable dans leur vie. La femme et le mari ont ainsi développé, chacun à leur façon, une relation particulière avec l’animal empreinte d’amour et de respect.
« Si je ne prends pas Chibi dans mes bras, commença ma femme après avoir enterré l’oiseau, c’est parce que je suis contente quand les bêtes font ce qui leur plaît. »
Bien que le chat ne leur appartienne pas, nous ne doutons pas un seul instant des liens qui l’unisse à nos deux personnages. Mais cela n’a rien d’étonnant, ces petites boules de poils ont l’art et la manière d’attendrir les cœurs et de nouer des relations avec les deux pattes que nous sommes.
J’ai également apprécié d’être immergée dans une ambiance très japonaise avec un aspect contemplatif qui me plaît beaucoup. Cela peut en revanche déplaire aux personnes qui recherchent un livre avec un certain rythme.
Cette chronique sera volontairement courte afin de ne pas dévoiler le contenu de ce petit ouvrage. Néanmoins, je ne peux que vous inciter à vous laisser bercer par sa beauté et toute sa poésie.
MA NOTE : 4/5
En quelques mots, Le chat qui venait du ciel est un roman contemplatif que l’on prend plaisir à découvrir. Je le conseille à tous les amoureux des chats mais également à tous ceux qui apprécient les textes poétiques que semblent savoir si bien maîtriser les auteurs japonais.
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