Plus détaillées qu’un simple commentaire, mais moins développées qu’une chronique, les mini-chroniques me permettent de partager succinctement mon avis sur certaines de mes lectures que je n’ai pas eu le temps ou l’envie de chroniquer de manière plus classique.
- Prunelle : La fille du cyclope de Vicky Portail-Kernel et Cédric Kernel (Ankama)
Condamnés, après une petite bêtise, à réaliser quatre quêtes épiques, Prunelle, moitié-cyclope et moitié-muse, le Minotaure et Héraclès partent à l’aventure. Ils devront collaborer pour faire face aux multiples défis et dangers ainsi qu’aux créatures et grandes figures mythologiques qui croiseront leur route.
Une divinité semble, en outre, bien décidée à mettre des bâtons dans les roues de la jeune et fine équipe. Et elle s’y prend plutôt bien, mais peut-être pas assez pour venir à bout de la chance insolente de nos jeunes amis, ni de leurs talents conjugués. Les enfants et les adultes appréciant la mythologie grecque devraient savourer cette aventure colorée et pleine de peps menée tambour battant. Les aventures, les combats et les différents affrontements s’enchaînent sans temps mort, ce qui ne laisse aucune place à l’ennui.
Une belle place est également accordée à l’humour que ce soit à travers quelques comiques de situation ou les traits volontairement forcés des personnages. À cet égard, le côté « tout dans la cervelle, rien dans les muscles » d’Héraclès ne manquera pas de faire sourire. Le demi-dieu a, en effet, une légère tendance à foncer dans le tas avant et de réfléchir après, mais reconnaissons que cela semble lui porter chance ! Prunelle se révèle, quant à elle, bien plus réfléchie, et joue un peu le rôle de la voix de la raison au sein de l’équipe. Sa relation avec sa mère, une muse quelque peu égocentrique, n’est pas non plus dénuée d’intérêt, tout comme la petite morale de fin : l’expérience est importante, mais l’éducation n’en demeure pas moins nécessaire.
Les dessins très colorés et dynamiques participent indéniablement au plaisir que l’on prend à découvrir cette aventure rondement menée. On appréciera également, en fin d’ouvrage, quelques pages présentant certains héros et autres créatures mythologiques. Un rappel qui pourra d’ailleurs guider la lecture des plus jeunes.
En bref, voici une plongée sympathique et amusante en pleine mythologie grecque !
- Enola & Les animaux extraordinaires : le griffon qui avait une araignée au plafond de Joris Chamblain et Lucile Thibaudier (les éditions de la Gouttière) :
Je suis la plus grande fan de cette série jeunesse mettant en scène une vétérinaire pour animaux légendaires et extraordinaires. Et si tous les tomes m’ont plu, j’ai eu un coup de cœur pour celui-ci qui aborde un sujet qui me tient particulièrement à cœur : les cirques avec animaux. J’aime beaucoup les arts du cirque, mais ceux qui n’impliquent pas l’exploitation d’animaux sauvages dont la place est dans la nature et non dans une cage et/ou sur une scène.
Une réalité qui nous frappe de plein fouet avec l’histoire de ce griffon qui s’est blessé lors d’un spectacle et que son propriétaire veut vite remettre au travail, nonobstant ses blessures. C’est que business est business ! Et notre directeur de cirque n’a pas de temps à perdre avec le bien-être animal qui ne rapporte rien. Bien sûr, l’image est poussée à l’extrême, mais elle n’en demeure pas moins vraie : les spectacles avec animaux sont d’une cruauté sans nom que rien ne pourrait justifier, et certainement pas l’appât du gain… Méprisable, notre directeur va néanmoins recevoir une belle leçon de la part de notre vétérinaire bien décidée à soigner notre griffon avant de lui rendre sa liberté.
En plus d’une histoire très touchante et des illustrations toujours aussi sublimes, il y a un réel travail de sensibilisation réalisé dans ce tome qui évoque aussi bien le problème des cirques avec animaux que le travail de réhabilitation des animaux élevés en captivité. Tout en condamnant fermement et légitimement l’exploitation des animaux, l’auteur nous offre également une belle bouffée d’espoir à travers notamment une jeune femme qui va réaliser que sa sincère affection pour son griffon ne saurait venir combler les besoins d’un animal sauvage. Aimer signifie parfois littéralement laisser l’autre s’envoler…
En bref, si la protection animale vous tient à cœur et/ou que vous avez envie d’une belle lecture, Le griffon qui avait une araignée au plafond est fait pour vous ! Le ton est pédagogique, l’histoire émouvante et la fin une magnifique ode à la liberté animale.
- Simon Portepoisse (tome 1) d‘Antoine Dole et Bruno Salamone, (Actes Sud Junior) :
Dans une ambiance colorée et quelque peu loufoque, nous découvrons le jeune Simon qui a le malheur d’appartenir à une famille de monstres. Et si je dis le malheur, c’est parce que notre protagoniste n’a guère envie de perpétuer la tradition familiale : porter la poisse aux humains. Il n’a néanmoins pas le choix et doit s’acquitter, en compagnie de Monsieur Georges, un chat noir qui parle, de sa première mission : empêcher la famille Chouquette de partir en vacances.
Mais sur place, il va vite découvrir que les membres de cette famille, qui m’a un peu fait penser aux Tuche, ne seraient peut-être pas si mécontents que cela de rester chez eux et d’éviter de passer du temps ensemble. Une situation inacceptable autant pour Simon qui aimerait apprendre à cette famille le plaisir du vivre-ensemble que Monsieur Georges qui tient à ce que le premier ticket-poisse de son protégé soit correctement distribué. Or, apparemment, priver les Chouquette de vacances serait plus un cadeau qu’une malédiction…
Avec beaucoup d’humour et de facétie, l’auteur plonge les lecteurs dans l’envers du décor de la poisse et de toutes ces superstitions tournées en dérision. De fil en aiguille, on réalise que les malheurs des uns peuvent faire le bonheur des autres et que si la malchance existe, elle peut servir de tremplin pour rebondir et transformer le négatif en quelque chose de positif. Tout n’est qu’une question de perspective, après tout !
Au-delà des gags plutôt efficaces, notamment pour un jeune public, on appréciera le duo enfant/chat parfaitement complémentaire et attachant. Quand l’un, sensible et gentil, ne pense qu’à faire le bonheur des humains, l’autre cherche à tout prix à faire leur malheur. Mais on pardonnera volontiers à notre oiseau de malheur cet excès de méchanceté, puisqu’il faut bien quelques moments difficiles pour pouvoir apprécier les moments de félicité. Et puis, Simon est tellement adorable qu’il compense largement toute cette poisse que ses proches, Monsieur Georges inclus, se font un malin plaisir à distribuer aux humains.
En bref, si vous avez envie d’une petite lecture jeunesse colorée, divertissante et pleine d’humour, Simon Portepoisse devrait vous plaire.
Des petites bd dans l’air du temps qui pourraient bien plaire à mes élèves par leur peps et leur facétie 😉
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Dans l’air du temps, je pense que ça leur convient bien, surtout la dernière 🙂
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J’adore ces articles car j’ai l’impression de lire de réelles chroniques plutôt que de simples mini-chroniques comme tu le dis si bien 😉
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Ravie que ce format te plaise 🙂
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bonjour, comment vas tu? on a les Enola au boulot, mais je ne me suis pas penchée dessus. passe un bon week end et à bientôt!
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J’espère que tu en auras l’occasion 🙂
Bon week-end à toi aussi !
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Les Enola Holmes me tentent bien 🙂
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Je ne peux que te conseiller cette saga jeunesse 🙂 Les graphismes sont superbes et les histoires toujours intéressantes et touchantes…
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Enola Holmes pourquoi pas ! 🙂
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Une série très sympa !
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L’histoire de Prunelle me tente beaucoup pour la médiathèque. La couverture est très attractive, tandis que ce que tu dis sur l’aventure et le rythme ont l’air de faire mouche ! Sinon, les aventures du pauvre Simon ont l’air intéressantes et drôles.
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Elle est très sympa cette BD surtout si on aime la mythologie 🙂
Quant à Simon, oui c’est assez drôle ; je pense que ça peut vraiment plaire aux enfants.
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Ils aiment bien, donc ça devrait passer.^^
Ca a l’air !
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Pas trop me type de lectures, mais Prunelle a l’air vraiment sympa…
j’aime beaucoup le cop de crayon qu’on voit sur la couverture, en tous cas.
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C’est très sympa en effet, et peut-être la BD qui plaira le plus aux adultes parmi cette sélection.
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Très belle présentation ! Mais là je passe mon tour 🤩 belle journée
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Merci pour la présentation 🙂
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C est mon portefeuille et ma cagnotte qui te remercient sur ce coup là 🤩
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« Prunelle, moitié-cyclope et moitié-muse, le Minotaure et Héraclès » ca c’est un sacré trio ! 🤭
Mais si je devais choisir un des trois livres que tu cites, je partirais plus sur Bruno Portepoisse. 😁
Merci pour ces minis chroniques, plaisantes à lire comme toujours ! 😊 Bonne soirée ! ✨
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C’est clair que le trio est mémorable !
Avec plaisir 🙂
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