Premières lignes #75 : La maison des oubliés, Peter James

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Le principe de ce rendez-vous initié par Ma lecturothèque est de citer, chaque semaine, les premières lignes d’un livre.


Pour cette édition, je vais vous présenter les premières lignes de ma dernière lecture : La maison des oubliés de Peter James. Un roman que j’ai adoré et dont je vous reparle la semaine prochaine sur le blog.

« Le déménagement dans ce manoir charmant, en haut de la colline, devait être le point de départ pour une nouvelle vie. Après des années passées dans la banlieue de Brighton, Ollie Harcourt ne pouvait rêver mieux qu’une existence paisible à la campagne. Le reste de la famille suit d’un pas hésitant, mais ne rechigne pas pour autant à cette nouvelle aventure.
Cependant, peu après leur installation, des scènes étranges se déroulent dans la maison.
Des ombres apparaissent, les animaux domestiques se comportent de manière bizarre et plusieurs accidents, plus déroutants les uns que les autres, ont lieu.
Bientôt, Ollie n’a plus de doute : leur présence n’est pas vraiment souhaitée. Quelqu’un semble même prêt à tout pour les expulser de là… à n’importe quel prix. »

PREMIÈRES LIGNES

— Quand est-ce qu’on arrive ?
Cigare entre les lèvres, Johnny jeta un coup d’œil dans le rétroviseur. Il adorait ses gosses, mais Felix, qui venait d’avoir 8 ans, était parfois pénible.
— C’est la troisième fois que tu demandes en dix minutes, répondit-il d’une voix forte, pour couvrir Sunny Afternoon, des Kinks, qui passait à la radio à plein volume.
Retirant son cigare de sa bouche, il se mit à fredonner :
— « The tax man’s taken all my dough and left me in my stately home… »
— J’ai besoin de faire pipi, annonça Daisy.
— On est bientôt arrivés ? gémit de nouveau Felix.

Johnny échangea un sourire avec Rowena, qui semblait apprécier le confort du siège passager rouge et blanc de la Cadillac Eldorado. Elle avait l’air tellement heureuse que c’en était presque ridicule. Ce monstrueux engin de 1966 n’était, certes, pas adapté aux étroites routes de campagne, mais il l’adorait parce qu’il était aussi flashy que lui, producteur de rock à succès. Leur nouvelle maison était, elle aussi, too much à bien des égards, mais sa femme l’adorait autant que lui. Elle se voyait déjà, dans quelques années, en Lady Rowena, à organiser des fêtes somptueuses. Cet endroit dégageait quelque chose de très particulier, mais pour le moment, il avait surtout besoin d’être retapé.

Et vous, ce roman vous tente-t-il ?

Retrouvez les premières lignes des autres participants :

La Chambre rose et noire
Au baz’art des mots
Chronicroqueuse de livres
Les livres de Rose
Lady Butterfly & Co
Le monde enchanté de mes lectures
Cœur d’encre
Les tribulations de Coco
La Voleuse de Marque-pages
Vie quotidienne de Flaure
Ladiescolocblog
Selene raconte
Les lectures d’Angélique
Pousse de gingko
La Pomme qui rougit
Chat’Pitre
La Booktillaise
The Cup of Books
Prête-moi ta plume
Le Parfum des Mots
Les lectures d’Emy
Songes d’une Walkyrie
Shury lecture
Aliehobbies
Entre deux lignes
Rattus Bibliotecus
Encore un livre

10 réflexions sur “Premières lignes #75 : La maison des oubliés, Peter James

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