Mini-chroniques en pagaille #48 : rires, tendresse et animaux

De beaux livres Benjamin Lacombe et Harry Potter et des Funko Pop

Plus détaillées qu’un simple commentaire, mais moins développées qu’une chronique, les mini-chroniques en pagaille me permettent de partager succinctement mon avis sur certaines de mes lectures que je n’ai pas eu le temps ou l’envie de chroniquer de manière plus classique.


Au programme de cette édition, des animaux à foison : une oursonne adorable, des chats amoureux et une petite boule de poils polissonne ! Bref, vous aurez compris, j’aime les animaux et les albums jeunesse !

Mademoiselle Ourse de David Walliams et Tony Ross (illustrateur) (Albin Michel Jeunesse)

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Sans surprise, j’ai tout de suite craqué pour la couverture pleine d’humour de ce très bel album qui nous permet de faire la connaissance de la très amusante, bien que souvent malgré elle, Mademoiselle Ourse. Cette dernière se réveille d’une petite sieste sur son iceberg après un bon repas, mais le réveil est brutal : son iceberg s’est cassé et la voilà en train de dériver loin, très loin de chez elle…

Après quelques péripéties occasionnant quelques « Oh là là !« , une interjection qui lui tient à cœur, la voilà qui débarque sur une île… peuplée d’ours bruns ! Elle n’a jamais vu d’ours de cette couleur, ça tombe bien, eux, ils n’ont jamais vu d’ours blanc ! S’engage alors une course effrénée pour mettre la main sur ce « monstre bizarre » qui vient perturber l’équilibre et la tranquillité de l’île.

Vous aurez compris qu’à travers une histoire originale, drôle et loufoque, David Walliams évoque le thème de la différence, de la peur de l’autre, du racisme… Mais c’est fait avec beaucoup de subtilité et d’humour, ce qui rend, du moins à mon sens, le message bien plus fort, pertinent et marquant. On réalise l’ineptie de ces ours qui, bien que plus nombreux, semblent terrifiés par une ourse isolée, juste parce qu’elle n’a pas leur couleur de peau….Heureusement, l’un d’entre eux se révèle plus intelligent que les autres, permettant à l’auteur d’introduire de beaux et doux sentiments à sa jolie histoire.

En plus de l’humour omniprésent basé notamment sur un comique de situation et de répétition, cet album nous offre également de superbes illustrations tout en rondeur. J’ai apprécié le trait de Tony Ross et son travail de colorisation, mais aussi la mise en page qui rend l’histoire particulièrement immersive, dynamique et drôle. Loin d’être linaire, ce texte semble vivre et prendre son envol sous nos yeux et pour le plus grand plaisir des enfants.

En résumé, Mademoiselle ourse est un album jeunesse truculent qui nous offre une aventure pleine d’humour, tout en abordant avec intelligence le thème du racisme et de la peur de la différence. Drôle, pétillante et magnifiquement illustrée, une jolie histoire pour petits et grands…


Cœur d’étoiles de Satoe Tone (éditions Passepartout)

Couverture de Coeur d'étoiles de Satoe Tone

« L’amour est-il aussi inaccessible que les étoiles? »

Lu après la Saint-Valentin, ce bel album jeunesse est une lecture parfaite pour fêter l’amour, l’autrice nous offrant une belle ode aux sentiments. Noireaud aimerait faire un magnifique cadeau à sa dulcinée Bianca : les éclats de lumière qui scintillent dans l’eau. Pour cela, faut-il encore arriver à les attraper…

À travers une ambiance bleutée absolument féérique, Satoe Tone nous plonge les lecteurs dans une douce histoire d’amour nous rappelant qu’il n’y a pas besoin de décrocher la lune pour offrir des étoiles à l’élu(e) de son cœur. L’amour, en lui-même, n’est-il pas le plus beau des éclats de lumière ? En plus d’une fin adorable à souhait, Cœur d’étoiles est un petit concentré de poésie et de beauté…

Cœur d’étoiles est un album jeunesse que je vous recommande pour sa magnifique ambiance graphique qui m’a complètement envoûtée et la tendresse qui unit un couple de chats qui semble avoir découvert ce qu’est vraiment l’amour. N’hésitez pas à découvrir quelques illustrations sur le post Instagram qui lui est dédié.


Calamity Chat ! Nicolas O’Byrnerne (Flammarion jeunesse)

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Comment ne pas craquer devant la bouille toute ronde et renfrognée de ce chat sur la couverture ? Une bouille qui correspond à merveille à cette petite canaille qui aime à faire ce qui lui est interdit. 

Casser un vase ? Dérouler et emmêler les fils d’une pelote de laine ? Griffer le canapé ? Rien ne lui fait peur, Calamity sait ce qu’il veut et il ne se gêne pas pour le faire. Mais que ne peut-on pas pardonner à nos petits félins de salon ? Rien, assurément, et ce n’est pas l’heureuse ou l’heureux propriétaire de ce petit chenapan qui vous dira le contraire !

En plus de sourire devant les petites bêtises de ce chat qui n’en demeure pas moins mignon à souhait, les personnes ayant la chance de côtoyer au quotidien un membre de cette espèce, chouchou des réseaux sociaux, ne devraient pas manquer d’avoir un sentiment de déjà-vu. Si j’ai la chance d’avoir toujours eu des chats très respectueux de mon canapé, j’ai déjà testé le vase cassé ou les pelotes de laine pleines de poils et complètement emmêlées.

Alors, on compatit avec la personne ayant adopté Calamity, tout en se délectant de ses petites bêtises qui font aussi partie du charme de la vie avec un chat, un animal qui, je peux vous l’assurer, sait toujours se faire pardonner. Mais facile pour lui, un miaou ou un ronron et le tour est joué ! Quant aux illustrations, elles sont adorables, l’auteur nous offrant une palette limitée de couleurs, mais une palette tendre qui apporte un charme presque suranné à l’histoire. J’ai également apprécié que les dessins se concentrent sur Calamity et son air décidé, les accessoires et décors étant limités à leur strict minimum. La vedette, ici, c’est Calamity, ça se voit et vu sa personnalité, c’est entièrement justifié !

En conclusion, porté par de douces et tendres teintes et un chat, parfait exemple de son espèce espiègle et adorable à la fois, Calamity Chat ! est un bel album à offrir à tous les amoureux des chats.


Et vous, connaissez-vous ces ouvrages ?
Vous tentent-ils ou les avez-vous lus ?

Couvertures album jeunesse chat ourse

30 réflexions sur “Mini-chroniques en pagaille #48 : rires, tendresse et animaux

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