Premières lignes #69 : Watership Down, Richard Adams

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J’ai décidé de participer au rendez-vous Premières lignes, initié par Ma lecturothèque, dont le principe est de citer, chaque semaine, les premières lignes d’un livre.


Pour cette édition, je vais vous présenter les premières lignes d’un roman qui est dans ma PAL depuis pas mal de temps : Watership Down de Richard Adams. 

C’est parfois dans les collines verdoyantes et idylliques que se terrent les plus terrifiantes menaces. C’est là aussi que va se dérouler cette vibrante épopée de courage, de loyauté et de survie. Menés par le valeureux Hazel, une poignée de braves choisit de fuir l’inéluctable destruction de leur foyer. Prémonitions, ruses, légendes vont aider ces héros face à mille ennemis et les guider jusqu’à leur terre promise, Watership Down. Mais l’aventure s’arrêtera-t-elle là ?

Aimé par des millions de lecteurs, l’envoûtant roman de Richard Adams fait partie de ces odyssées sombres néanmoins parcourues d’espoir et de poésie. Vous sentirez le sang versé. Vous tremblerez face aux dangers. Vous craindrez la mort. Et plus que tout, vous ressentirez l’irrépressible désir de savoir ce qui va se passer.

À noter qu’il existe également une nouvelle édition illustrée qui a l’air très belle.

PREMIÈRES LIGNES

S I G N E S

Le Coryphée  : Pourquoi ce cri ? Quel monstre se forge dans ton âme ?
Cassandre  : Ce palais sent le meurtre et le sang répandu.
Le Coryphée  : Dis qu’il sent les offrandes brûlées sur le foyer.
Cassandre  : On dirait les vapeurs qui sortent d’un tombeau.
ESCHYLE, Agamemnon
La saison des primevères était passée. À l’orée du bois, là où les arbres laissaient place à une clairière en pente douce, seules quelques taches d’un jaune décoloré subsistaient encore parmi les mercuriales vénéneuses et les racines de chêne. Un peu plus bas, au-delà d’une vieille barrière et d’un fossé envahi de broussailles s’étendait un pré, percé çà et là de terriers de lapins. Par endroits, l’herbe avait complètement disparu, et partout traînaient des chapelets de crottes entre lesquels rien ne poussait hormis la jacobée. Plus loin encore, un maigre cours d’eau disparaissait presque sous le cresson et le populage des marais. Un chemin pour charrettes le franchissait d’un petit pont avant de remonter l’autre versant jusqu’à un portail à claire-voie ménagé dans une haie d’épines.

Le livre ayant rencontré son public, vous trouverez de nombreux avis sur la toile :

Un chocolat dans mon romanL’ourse bibliophileThe Cannibal lecteur
Abracada Books… 

Et vous, connaissez-vous ce roman ?
L’avez-vous lu ou vous tente-t-il ?

9 réflexions sur “Premières lignes #69 : Watership Down, Richard Adams

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