Shadow hills, Anastasia Hopcus

J’ai lu Shadow hills en VO, le style d’Anastasia Hopcus étant plutôt accessible.

PRÉSENTATION ÉDITEUR

After her sister Athena’s tragic death, it’s obvious that grief-stricken Persephone « Phe » Archer no longer belongs in Los Angeles. Hoping to make sense of her sister’s sudden demise and the cryptic dreams following it, Phe abandons her bubbly LA life to attend an uptight East Coast preparatory school in Shadow Hills, MA — a school which her sister mysteriously mentioned in her last diary entry before she died.

Once there, Phe quickly realizes that something is deeply amiss in her new town. Not only does Shadow Hills’ history boast an unexplained epidemic that decimated hundreds of its citizens in the 1700s, but its modern townies also seem eerily psychic, with the bizarre ability to bend metal. Even Zach — the gorgeous stranger Phe meets and immediately begins to lust after — seems as if he is hiding something serious. Phe is determined to get to the bottom of it. The longer she stays there, the more she suspects that her sister’s untimely death and her own destiny are intricately linked to those who reside in Shadow Hills.

  • Broché: 400 pages
  • Editeur : EgmontUSA

AVIS

Perséphone est un personnage de la mythologie que j’aime beaucoup, ce qui m’a donné envie de m’attaquer à Shadow hills, roman sur lequel j’étais tombée par hasard et dont je n’avais jusqu’alors jamais entendu parler.

Et à vrai dire, c’était très bien comme ça, car j’ai trouvé la lecture poussive, l’intrigue sans aucun intérêt si ce n’est d’avoir prouvé la faculté de l’auteure à récupérer tous les stéréotypes des livres pour adolescents pour nous les servir version réchauffée au micro-ondes. On se retrouve donc avec un plat fade dont les bords sont un peu plus chauds et intéressants que le fil conducteur qui ne conduit pas grand chose si ce n’est l’ennui.

Quant à plume de l’auteure, je dois avouer qu’elle ne m’a pas convaincue : les pensées de Perséphone nous sont balancées sur le papier sans aucune recherche stylistique. Tout le récit m’a semblé d’ailleurs manquer cruellement de style ; j’ai presque eu le sentiment de lire une histoire orale. Je nuancerai cependant mes propos puisque le côté oral de la narration correspond finalement assez bien à l’âge des protagonistes. Pour ma part, même si je préfère nettement les plumes plus travaillées, je reconnais que la simplicité du style d’Anastasia Hopcus pourra plaire à d’autres lecteurs.

Mais le point qui m’a le plus dérangée est le manque de crédibilité des événements qui s’enchaînent très (trop) vite comme si l’auteure était pressée de coucher ses idées sur le papier sans prendre le temps de les exploiter. Quand je lis, j’aime prendre le train, pas le TGV ! Or, avec cette histoire, vous n’avez même pas le temps d’assimiler des informations et ce qu’elles impliquent, que l’auteure passe à autre chose. C’est frustrant d’autant que de bonnes idées, Anastasia Hopcus en avait beaucoup.

Shadow hills nous offre ainsi une héroïne au nom mythique qui éveille l’imagination des lecteurs, la disparition brutale et mystérieuse de sa sœur dont elle porte toujours les stigmates, des rêves étranges qui flirtent entre voyages oniriques et réalité et qui apportent un certain suspense, une ville secrète où le mystère semble planer à chaque coin de rue, des habitants semblant posséder d’étranges facultés, une ambiance de plus en plus angoissante … Il y avait vraiment matière à tenir en haleine les lecteurs et à leur offrir une histoire captivante. Dommage que l’auteure n’ait pas pris le temps d’exploiter de manière plus approfondie ses idées, se contentant de rester à la surface des choses.

Je m’interroge néanmoins sur mon avis puisque le roman est plutôt bien noté sur livraddict. Il est donc possible que je sois tout simplement trop vieille pour ce genre d’histoire… Il se peut aussi qu’étant une grosse lectrice depuis ma tendre enfance, les ficelles utilisées par l’autrice m’ont semblé usées jusqu’à la corde.

En conclusion, j’ai été déçue de ce roman, car le résumé laissait présager une histoire intéressante quand je n’ai trouvé qu’un concentré de stéréotypes. C’est dommage, l’autrice avait de bonnes idées qui auraient pu assurer aux lecteurs amateurs de suspense et de phénomènes étranges un très beau moment de lecture. Mais comme toujours, si le résumé vous intrigue, je ne peux que vous inviter à vous forger votre propre opinion.

Découvrez les avis beaucoup plus enthousiastes des blogs Un monde de passions et d’envies, Moody ou encore Les p’tits loisirs de Simi.

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11 réflexions sur “Shadow hills, Anastasia Hopcus

  1. Le problème des gros lecteurs…. Commencer à comprendre les processus des intrigues ! On devient plus exigeant. En tout cas, même si je prends plaisir à lire du young adult, je passerai mon tour pour celui là. Et merci pour cette chronique… Actuellement j’ai l’impression que tout le monde ne lit que des pépites 😁

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  2. Pingback: 10 romans bien notés que je n’ai pas aimés – Top Ten Tuesday #264 | Light & Smell

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