[Bilan] Films, séries et cie (mai 2024)

Chaque mois, j’essaierai de faire un rapide bilan des films, séries et spectacles vus ainsi que des éventuelles visites réalisées. En résumé, je vous proposerai un petit bilan culturel hors lecture (voir mes articles C’est le 1er je balance tout ! pour les bilans lecture).

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Le mois de juin étant bien entamé, il est temps de vous présenter mon bilan culturel de mai. Il est un peu moins fourni côté petit et grand écran que d’habitude mais je reste globalement satisfaite du mois écoulé.

FILM

Duo d’escrocs (3,5/5) : une comédie que je vous conseille pour le duo d’acteurs qui fonctionne très bien mais elle est finalement anecdotique et ne me restera pas longtemps en tête.

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SÉRIE

Je poursuis mon visionnage de Young Sheldon, série dont j’ai vu en mai les saisons 2 et 3. J’aime beaucoup regarder un épisode le soir en préparant le dîner ou en faisant une petite activité créative avant le repas.

Résumé : Dans ce prequel de The Big Bang Theory centré sur la jeunesse de Sheldon Cooper, le jeune prodige, doué d’une intelligence sans pareil pour les sciences et les mathématiques, apprend à ses dépens que ces qualités ne sont pas d’une grande aide dans l’est du Texas, où l’Eglise et le football sont rois. Très vite, sa différence impacte les membres de sa famille. Et lorsqu’il intègre, à l’âge de 9 ans, le lycée, le jeune garçon, vulnérable et naïf, va devoir faire face au monde qui l’entoure.

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SPECTACLE (Comédie de Saint-Étienne)

Je suis allée voir un spectacle de danse qui m’a sortie de ma zone de confort. Je ne peux pas vous dire si j’ai aimé ou non mais je peux vous dire que j’ai d’emblée été saisie par l’ambiance angoissante, voire horrifique. J’ai sursauté à plusieurs reprises, les danseurs ayant occupé une bonne partie de la salle et s’étant aventurés entre certains rangs en poussant parfois des cris. 

Je ne suis pas certaine d’avoir saisi entièrement la démarche artistique de cette compagnie de danse, mais j’ai retrouvé dans les mouvements saccadés et comme compulsifs des danseurs et danseuses, cette frénésie que j’associe volontiers aux épidémies dansantes comme celle qui s’est déroulée à Strasbourg au 16ème siècle. À cet égard, la présentation du spectacle ci-dessous m’a semblé très juste.

Présentation : Alors qu’on espérait un élan de changement, le monde d’après la pandémie n’a rien apporté de nouveau. Pire, les inégalités se creusent et les esprits sont de plus en plus sous pression, en prise avec une crise aux multiples visages, économique, politique, sociale et écologique. Quand l’immobilité et l’isolement gagnent les corps, comment faire pour se remettre en mouvement ? Attachée à porter sur scène les problématiques de notre temps, la Compagnie Dyptik tente de répondre à cette question par une fiction dansée. De l’ombre à la lumière, dix danseur·euses aux corps contraints semblent touché·es par une mystérieuse maladie. Une fièvre chorégraphique qui rappelle étrangement les épidémies dansantes qui ont eu lieu au cours des siècles passés. Issus de la danse hip hop, portant en eux la fureur des battles, le binôme d’auteurs-chorégraphes Souhail Marchiche et Mehdi Meghari invitent à une révolte des corps, qui, pour s’affranchir, n’ont parfois pas d’autre issue que de se mettre à danser.

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ESCAPADE (Vichy)

En mai, je suis partie quelques jours à Vichy, ville dont j’ai aimé le charme et la diversité architecturale, résultat de son histoire. D’ailleurs, j’ai apprécié durant la visite guidée de la ville qu’on ne passe pas sous silence son passé peu glorieux, mais qu’on évoque également son histoire plus lointaine et ouverte sur le monde grâce à son activité thermale.

Crédit photo : https://www.allier-auvergne-tourisme.com/culture-patrimoine/villes-villages/vichy-119-1.html

Profitant de la Nuit européenne des musées, nous avons avec mon compagnon visité deux musées : le musée de l’Opéra et le musée des Arts d’Afrique et d’Asie. Si les deux visites ont été intéressantes, je retiendrais particulièrement celle des Arts d’Afrique et d’Asie qui était animée par une guide passionnée.

C’est par ce biais que j’ai découvert l’histoire de Hàm Nghi (1871-1944), empereur du Vietnam destitué par la France, qui l’a contraint à l’exil toute sa vie. Il semble avoir trouvé dans l’art, et plus particulièrement dans la peinture et la sculpture, la force d’avancer. L’exposition, consacrée à ce héros national du Vietnam que je ne connaissais pas, offre une porte d’entrée sur ses oeuvres et, grâce à la guide, sur sa vie personnelle et ses amitiés avec de grands artistes de l’époque. Je suis ressortie de cette exposition assez bouleversée…

Et vous, que retenez-vous de votre mois de mai ?
Un film, une série, un jeu, un spectacle… ?