Je remercie les éditions de l’Archipel de m’avoir envoyé La femme en feu de Lisa Barr. Lire la suite
Archives de Tag: Art
[FILM] Les traducteurs (2020) #12movieschallenge
J’ai regardé Les traducteurs dans le cadre du 12 movies challenge 2023, un challenge cinématographique consistant à regarder 12 films conseillés par 12 amis. Lire la suite
Mini-chroniques en pagaille #51 : art, fantômes et humour !
Plus détaillées qu’un simple commentaire, mais moins développées qu’une chronique, les mini-chroniques en pagaille me permettent de partager succinctement mon avis sur certaines de mes lectures que je n’ai pas eu le temps ou l’envie de chroniquer de manière plus classique.
Au programme de ce nouvel article : un album jeunesse qui nous transporte dans le monde de l’art et un autre qui nous offre une amusante confrontation avec des fantômes, sans oublier un ouvrage humoristique pas toujours très fin, mais diablement efficace !
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Azul, Antonio Da Silva
Et s’il était possible d’entrer dans les tableaux ? De ne plus faire qu’un avec eux ? D’avoir la possibilité d’y évoluer et d’y rencontrer d’autres personnes ? Et même y tomber amoureux… Miguel a ce pouvoir Et ce qu’il adore, c’est apporter des légères améliorations aux œuvres des plus grands maîtres Mais ce jeu peut s’avérer dangereux surtout lorsque l’on attire l’attention de la Protection des Œuvres dont les méthodes sont expéditives Un jeu qui va se transformer en chasse à l’homme…
Éditions du Rouergue (1 septembre 2021) – 288 pages – 14€
Le jardinier de la nuit, Eric Fan et Terry Fan
De gigantesques sculptures envahissent la ville, changeant le paysage et le quotidien de ses habitants à tout jamais.
Little Urban (12 octobre 2018) – 40 pages – 15€
AVIS
Voici un album dont la couverture pleine de mystère a tout de suite éveillé ma curiosité. Une couverture à la hauteur d’une histoire qui m’a émerveillée et enchantée. J’ai ainsi été saisie par la beauté et la poésie de cet album qui, page après page, instille bonheur et espoir dans le cœur de ses lecteurs, des habitants de la ville, et d’un enfant habitant dans un orphelinat rue des Chagrins.
Dans cette magnifique histoire mêlant art et nature, nous découvrons un jardinier d’un genre très spécial, un jardinier qui œuvre dans les secrets de la nuit afin d’offrir aux gens une étincelle de beauté et de joie dans leur vie. Et pour ce faire, il leur fait le plus beau des cadeaux : de magnifiques sculptures végétales prenant la forme de différents animaux. Si les habitants sont heureux d’admirer ces magnifiques créations, le petit William semble, quant à lui, les attendre avec impatience et un plaisir touchant de simplicité. Il faut dire que le garçon y découvre les secrets de son âme, ou du moins, une vocation qui lui assurera que plus jamais le chagrin n’assombrira les recoins de son cœur.
Comment ne pas être ému et profondément touché par cette histoire criante d’humanité, de poésie, de douceur et de beauté ? Des qualificatifs qui conviennent aussi bien au fond qu’à la forme, les illustrations possédant ce charme suranné alliant douceur de l’enfance, mélancolie poétique et beauté classique. Des illustrations grand format, à défaut de pouvoir être grandeur nature, qui émerveillent, et qui soulignent à merveille l’arrivée de la couleur et de la vie dans une rue que l’on aurait pu craindre destinée au désespoir et à l’ennui.
Avec subtilité, élégance et tendresse, les auteurs nous montrent ici toute la force et la magie de l’art, une force vive qui touche et éveille, mais ils nous montrent également qu’il suffit parfois d’un peu de magie du cœur, et d’une âme bienveillante et altruiste, pour apporter une étincelle de vie ! Parce que tant que les hommes seront prêts à s’émerveiller, l’espoir sera toujours là, tapi même dans la plus sombre des rues. Et quand la nature reprendra ses droits, aucun paysage de désolation, juste le bonheur en trame de fond, comme la réminiscence de la promesse de jours meilleurs et en couleurs…
En bref, voici un album plein de douceur et de poésie que je ne peux que conseiller aux personnes appréciant les belles histoires, de celles qui réconfortent, qui donnent espoir en la beauté de la vie, et qui prouvent qu’il suffit parfois d’une seule personne pour faire oublier la monotonie de la grisaille et apporter de la couleur dans les cœurs.
Throwback Thursday Livresque #175 : artiste
J’ai décidé de participer à un nouveau rendez-vous autour du livre : le Throwback Thursday Livresque. Imaginé par Bettie Rose Books, le principe est de partager chaque semaine sa lecture autour d’un thème mensuel qui sera décliné chaque semaine. Depuis peu, les liens de participation sont à déposer sur My-books.
Je n’y connais pas grand-chose en art et j’avoue rarement prendre le temps d’approfondir le sujet bien que j’apprécie toujours d’aller au musée et notamment, au Musée d’Art moderne et contemporain de ma ville dont le concept architectural a le mérite de toujours susciter de nombreux débats autour de moi.

Source photo : https://mamc.saint-etienne.fr/fr/le-musee/notre-histoire
C’est d’ailleurs lors d’une visite à la boutique de ce musée que j’ai découvert un livre qui a tout de suite attiré mon attention : Rembrandt de Typex.
« Rembrandt van Rijn (1606-1669) est un personnage complexe, à l’existence très riche et passionnante. Typex dépeint un Rembrandt bien à lui : fantasque, capricieux, vaniteux, arrogant, obtus, susceptible en même temps que touchant et attachant, voire digne de compassion. Un Rembrandt dépassé par son propre génie : qu’y peut-il s’il est plus brillant que les autres artistes ?
En se jouant des codes habituels de la biographie, Typex donne un point de vue sans concession, mais non dénué de tendresse, sur l’homme, le mari, le père… et l’artiste. Ainsi que sur l’époque qu’il a traversé et si grandement influencée. »
Lu il y a plusieurs années, je ne me souviens pas vraiment de la vie de Rembrandt, mais je garde une impression très positive de cet ouvrage que j’avais trouvé aussi magnifique qu’instructif. Il faudrait d’ailleurs que je pense à l’emprunter de nouveau…
Et vous, qu’auriez-vous proposé ?
Appréciez-vous l’art et/ou un artiste en particulier ?
L’art du meurtre, Chrystel Duchamp
Je remercie les éditions de l’Archipel pour m’avoir permis de découvrir L’art du meurtre de Chrystel Duchamp. L’idée de découvrir une autrice locale a joué dans mon envie de me plonger dans ce thriller…
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté !
Dépêchée sur place, l’équipe de la PJ découvre que l’homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.
Quand le corps d’un autre amateur d’art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n’est pas permis : un tueur en série est à l’œuvre.
Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l’art contemporain sera-t-elle l’occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une plongée hypnotique aux confins de la folie ?
L’Archipel (16 janvier 2020) – 272 pages – Broché (19€) – Ebook (13,99€)
AVIS
Si j’apprécie les thrillers, l’art est un domaine qui m’est relativement inconnu et, a fortiori, l’art contemporain. Or, c’est bien dans ce domaine que l’autrice nous transporte à travers des crimes particulièrement sordides mis en scène avec un certain talent et beaucoup de symbolisme ! Loin d’être l’œuvre d’un fou, ces scènes de meurtre témoignent ainsi de la volonté d’un artiste/meurtrier d’utiliser le corps de ses victimes pour s’exprimer, dénoncer et faire passer un message. Une démarche extrême soutenue par des techniques artistiques réelles, parfois borderlines, qui permettent de transcender les conventions, la morale et le temps.
Que l’on comprenne et/ou que l’on adhère ou non à cet art corporel extrême qui conduit à s’automutiler, et dans notre enquête, à mettre en scène des meurtres, le roman n’en demeure pas moins terriblement efficace pour vous pousser à vous interroger sur votre propre rapport à l’art et à la définition que l’on peut donner à ce mot. Chrystel Duchamp évoque ainsi l’art, mais aussi la nécessité de se couper de ses préjugés pour tenter d’aller à la rencontre d’un artiste, de sa vie, de sa démarche et des messages qu’il essaie de faire passer…
Ce qui fait la force et l’originalité de ce thriller est donc de réunir deux milieux en apparence très différents : celui du crime et celui plus feutré de l’art, des galeries et des salles d’enchère. Glamour et argent contre violence et quotidien… Deux mondes qui se télescopent, que ce soit en raison de la nature inédite des crimes commis ou du parcours atypique du lieutenant Audrey Durand, cette dernière ayant effectué des études d’art au Louvre avant de choisir d’intégrer les forces de l’ordre. Une passion pour l’art qui ne l’a jamais quittée et qui lui sera fort utile pour tenter d’élucider les crimes spectaculaires et particuliers qui lui tombent sur les bras.
Son flair lui souffle d’enquêter dans le milieu de l’art contemporain quand sa supérieure l’oriente vers d’autres pistes autant par conviction que par aveuglement maternel. Mais Audrey a de la suite dans les idées et n’hésitera pas à mettre sa santé et sa carrière en jeu pour identifier la ou les personnes responsables de ces crimes habilement mis en scène. Elle pourra heureusement compter sur l’aide de ses collègues et d’un autre amateur d’art loin de la laisser indifférente… L’enquête est rythmée et plutôt immersive, l’autrice insufflant la dose de détails et de suspense nécessaire pour vous pousser à tourner les pages avec avidité, et une certaine angoisse à l’idée de découvrir d’autres crimes tout aussi effroyablement artistiques.
La personnalité haute en couleur d’Audrey, digne de celle d’une artiste, et ses relations avec autrui ajoutent pas mal de sel au récit. À fleur de peau, entière, torturée et fragile psychologiquement, Audrey fait partie de ces personnes qui émeuvent autant qu’elles agacent. Parfois excessive et déstabilisante dans ses réactions, elle n’en demeure pas moins passionnante par sa capacité à utiliser ses connaissances et sa passion de l’art pour tenter d’élucider son enquête, quitte à brusquer ses proches. J’ai, en outre, apprécié sa relation avec sa supérieure qui joue autant le rôle d’amie que de mère, et son rapprochement avec Joël, un homme dont on ne pourra que louer la patience… Alternant entre force et sensibilité, Audrey est un bulldozer que vous devriez prendre plaisir à suivre dans le chaos de sa vie privée et professionnelle.
Quant à l’écriture, elle est percutante, vive et incisive à l’image d’un tueur implacable qui vous donnera des sueurs froides. Pas d’effets de style ou de manche inutiles, mais une efficacité dans la narration qui rend la lecture rapide et haletante. Aucune place à l’ennui donc d’autant que le mystère entourant ces meurtres semble s’épaissir jusqu’à ce que la vérité finisse par éclater. Une vérité que je n’avais pas anticipée, mais qui vient conclure, avec une certaine logique, une histoire dans laquelle mort, art et vie sont intrinsèquement liés. Quant à la révélation finale, elle a su autant me surprendre que me convaincre. La boucle est bouclée !
En conclusion, L’art du meurtre est un thriller efficace dont la particularité est d’avoir su lier avec brio monde de l’art et crimes, expressivité et horreur, tout en plongeant le lecteur dans une réelle introspection quant à sa vision de l’art. Qu’est-ce qui fait art, jusqu’où peut-on aller en son nom et le corps peut-il vraiment être un outil artistique comme les autres ? Quelques-unes des nombreuses questions qui devraient vous pousser dans vos retranchements à mesure qu’un monde de l’extrême s’ouvre à vous… L’art du meurtre ou quand le meurtre devient art !
Retrouvez le roman chez votre libraire ou sur le site Place des libraires.
Sublimation, Bastien Pantalé
J’ai lu ce roman dans la cadre du Prix des auteurs inconnus, le livre concourant dans la catégorie Imaginaire.
RÉSUMÉ
Bordeaux, place de la Bourse, une oeuvre d’art intrigue les passants. Le meurtre atroce qu’elle dissimule annonce une psychose sans précédent.
Dans son atelier parisien, Damian Leisenberg subit les assauts de visions persistantes, des scènes macabres laissant présager le pire.
Le controversé Capitaine Bonhoure se lance sur la piste d’un tueur en série pour le moins créatif, mais face à la complexité de l’enquête, ses dons de criminologue ne seront rien sans les avis éclairés du Lieutenant Torrès.
Du port de la lune à Paris, le duo d’enquêteurs, impuissant, assiste au décompte des victimes.
Dans la lignée de Seven. Un thriller psychologique qui changera à jamais votre regard sur l’Art.
- Broché: 326 pages
- Éditeur : L’Intemporel (3 décembre 2016)
- Prix : 0.99€ (livre disponible dans l’offre Emprunt abonnement Kindle)
- Autre format : broché
AVIS
Sublimation n’a pas vraiment réussi à me convaincre même si je lui reconnais volontiers un certain nombre de qualités, l’auteur vous proposant une histoire très bien écrite avec des passages descriptifs très immersifs, et des scènes assez gores pour susciter un certain effroi chez les lecteurs et apporter une tension psychologique fort intéressante.
Alors que je ne suis pas une grande adepte des scènes où le sang coule à flots, la précision presque chirurgicale des passages où le Sculpteur pratique son « art » a ce quelque chose de cinématographique qui m’a bien plu. Car le Sculpteur, surnom donné à un tueur en série, a une vision très particulière de l’art. Avec lui, l’esthétisme se pare d’une dimension horrifique à laquelle il est bien difficile de rester insensible. Il a ainsi pris l’étrange habitude de recouvrir le corps de ses victimes de plâtre, faisant de leurs corps statufiés une œuvre d’art à part entière. Sur ce point, je n’en dirai pas plus si ce n’est que j’ai adoré l’idée complètement tordue et originale de l’auteur…
Pour autant, il serait faux de considérer ce tueur en série comme un simple psychopathe : derrière sa démarche que nous qualifierons de morbidement originale, il y a une vraie philosophie, une philosophie du beau et du juste. Cet homme ne tue pas ses victimes au hasard, chacune d’entre elles ayant des choses sur la conscience, et il ne se contente pas de se faire le bras armé d’une justice parfois défaillante. Il venge, mais il transforme également le laid en quelque chose de beau, comme si l’art venait au secours des vices de cette humanité parfois si sombre. Cette rencontre de l’art et du sang, de la laideur transformée en beauté est un point que j’ai beaucoup apprécié d’autant qu’ayant peu de connaissances en matière artistique, j’ai trouvé très intéressantes les différentes informations distillées tout au long du roman par l’auteur.
Mais ne vous inquiétez pas, si l’art n’est pas votre tasse de thé, l’histoire ne se limite pas à sa dimension artistique puisque nous sommes bien ici dans un thriller avec une enquête menée par un duo de policiers, un homme assez impulsif, le capitaine Bonhoure, et une jeune femme, le lieutenant Torrès, spécialisée dans l’art. Moi qui aime m’attacher aux personnages, je n’ai rien ressenti devant ce duo qui n’est pas particulièrement original. Le capitaine a néanmoins pour moi un intérêt dans la mesure où malgré son métier, il semble avoir une moralité à géométrie variable. Devant les faits divers où un tueur ou un violeur s’en sort avec une peine ridiculement petite, n’avez-vous jamais pensé qu’il aurait mérité d’être plus sévèrement puni, voire pire, dans les cas extrêmes ? Une pensée fugace que votre éducation ou votre sens moral vous font très vite taire et regretter… Bonhoure lui ne regrette pas ce genre de pensée, ce qui le pousse à ressentir une forme d’empathie voire de respect pour le tueur. Moi-même, sans l’approuver et en restant horrifiée devant les meurtres commis, j’ai réussi à comprendre le raisonnement du Sculpteur. L’auteur a donc réussi à créer un méchant dont on condamne les actes tout en arrivant, dans une certaine mesure, à les comprendre.
Le roman se révèle donc intéressant dans les questions qu’il soulève notamment sur la notion de morale, de justice et de vengeance. Il présente toutefois pour moi un gros problème pour un thriller : l’absence de suspense ! Quand je lis ce genre de livres, je veux avoir envie de passer une nuit blanche pour connaître le fin mot de l’histoire, je veux que le suspense me tienne en haleine et je veux être surprise par des révélations inattendues. Or, ici, le suspense est, du moins pour moi, quasi inexistant. Il y a bien une tentative avec Damien, un personnage aux visions dérangeantes et troublantes qui finit par se persuader d’être le Sculpteur. Mais dès le début, j’ai tout de suite compris les raisons de ses visions et ne me suis malheureusement pas trompée sur ce point. Même la fin est convenue bien qu’elle ait le mérite de nous faire réfléchir… Certains lecteurs seront d’ailleurs frustrés, voire dérangés, quand d’autres approuveront plus ou moins la décision du policier.
J’apporterai cependant une nuance sur le manque de suspense dans la mesure où je commence à connaître les grosses ficelles des thrillers et qu’un néophyte en la matière pourrait peut-être prendre plus de plaisir à l’enquête que moi. L’auteur a également joué de malchance puisque j’ai lu son roman après un autre très bon thriller et qu’en parallèle de ma lecture, je visionnais une série au suspense omniprésent. Mes attentes en la matière étaient donc plutôt élevées…
Quelques autres petits points m’ont également dérangée comme le surnom donné par le policier à sa dulcinée, poupée russe, qui à force d’être répété m’a donné le sentiment désobligeant qu’il ne parlait pas d’une personne, mais d’un objet. De la même manière, j’ai regretté les descriptions des visages bien trop scolaires à mon goût ; un sourire ou des yeux n’ayant pas forcément besoin de qualificatifs.
J’ai déploré le manque de suspense, un défaut rédhibitoire pour un thriller, mais j’ai apprécié les incursions de l’auteur dans le monde de l’art et dans une pratique qui m’intéresse beaucoup, l’hypnose. Nous sommes dans un roman et non dans un documentaire alors l’auteur m’a semblé prendre quelques raccourcis, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les séances d’hypnose de Damien d’autant qu’elles sont très bien exploitées. Loin de n’être là que pour faire le spectacle, elles apportent un vrai plus à l’intrigue et m’ont parfois donné quelques frissons…
En conclusion, Sublimation n’est pas un livre qui m’a particulièrement plu notamment en raison d’une absence de suspense et de prise de risques. Mais le roman possède des qualités indéniables à commencer par la plume de l’auteur qui se révèle aussi plaisante qu’immersive. Je vous le recommanderai donc si vous êtes néophytes en matière de thriller, si vous aimez vous poser des questions sur des notions comme la justice et la morale ou si votre intérêt pour l’art est suffisant pour vous faire oublier les quelques défauts du roman.
Profil FB de l’auteur – Twitter de l’auteur
Vous pouvez vous procurer le livre ici ou consulter les avis des autres membres du jury sur le site du Prix des auteurs inconnus.
Throwback Thursday Livresque #45 : Rembrandt de Typex.
J’ai décidé de participer à un nouveau rendez-vous autour du livre : le Throwback Thursday Livresque. Organisé par Bettie Rose Books, le principe est de partager chaque semaine sa lecture autour d’un thème qu’elle aura au préalable défini.
Thème de la semaine : Artiste en scène
Le premier livre qui m’est venu à l’esprit à la lecture du thème de la semaine est ce sublime album : Rembrandt de Typex aux éditions Casterman.
Une évocation savoureuse de la vie du célèbre peintre qui a révolutionné l école flamande et l histoire de l art.
Rembrandt van Rijn (1606-1669) est un personnage complexe, à l existence très riche, et passionnante. Mister Typex dépeint un Rembrandt bien à lui : fantasque, capricieux, vaniteux, arrogant, obtus, susceptible en même temps que touchant et attachant, voire digne de compassion. Un Rembrandt dépassé par son propre génie : qu y peut-il s il est plus brillant que les autres artistes ?
En se jouant des codes habituels de la biographie, Mister Typex donne un point de vue sans concession, mais non dénué de tendresse, sur l homme, le mari, le père… et l artiste. Ainsi que sur l époque qu il a traversée et si grandement influencée.
- Pourquoi ce choix ? Si j’adore lire, je dois avouer avoir moins d’appétence pour d’autres formes d’art comme la peinture même si je suis admirative des personnes capables de dessiner et peindre. J’aime ainsi beaucoup me promener dans les musées, admirer des tableaux et tenter d’en interpréter leur signification, mais je ne vais pas forcément aller au-delà en cherchant, par exemple, de plus amples informations sur leur auteur. Et pourtant, j’ai tout de suite été tentée par cet album découvert dans la boutique du Musée d’art moderne de Saint-Etienne.
N’étant pas certaine d’en apprécier le contenu, j’ai préféré le réserver à la bibliothèque, avant de me le procurer ayant été conquise par le remarquable travail de Typex. Il nous dresse, de manière captivante et immersive, le portrait de cet illustre peintre dont finalement, je ne connaissais pas grand chose. Et c’est la force de cet album, mettre à la portée de tous de manière vivante et vibrante, la vie de ce peintre dont tout le monde connaît au moins le nom. A noter qu’en plus du contenu de qualité, les éditions Casterman ont particulièrement soigné la forme de cet album aux pages dorées.
- Pour qui ? Pour les amateurs d’art, mais aussi les simples curieux.
- Quand ? Avant une visite dans un musée…
Et vous, ce livre vous tente ?