[Film] Charles Dickens, L’homme qui inventa Noël

L'Homme qui inventa Noël

Découvert par hasard sur Prime Video, je me suis laissée tenter par Charles Dickens, L’Homme qui inventa Noël. Pour ceux qui aimeraient le voir et sont abonnés à ce service, le film sort du catalogue le 19 décembre 2022. 

SYNOPSIS

Le conte de Noël par excellence ! Le récit imaginaire de l’écrivain Charles Dickens et de ses personnages fictifs dont Tiny Tim et l’irascible Scrooge dans le Londres du XIXème siècle, alors qu’il écrit sa plus célèbre nouvelle. Entre fiction et réalité, un splendide film familial, sur l’un des plus grands romanciers anglais.

Réalisateur : Bharat Nalluri – Durée : 1h44

Étant une grande fan d’Un chant de Noël de Charles Dickens, je ne pouvais qu’être tentée par un film consacré à la naissance de cette fabuleuse histoire, qui représente pour moi à merveille l’esprit de Noël.  Sans être particulièrement poussé sur le plan historique, Charles Dickens, L’Homme qui inventa Noël n’en demeure pas moins représentatif d’une époque, époque dans laquelle on se plonge avec délectation. Tout comme on suit fasciné Charles Dickens représenté ici comme un écrivain à la personnalité complexe, entre ombre et lumière. Un homme gentil et sensible capable d’être fantasque et adorable comme difficile à vivre et tyrannique au moment où l’inspiration le saisit. Il faut alors dans ce cas faire silence et surtout, ne point le déranger ! Or, dans une maison remplie d’enfants où différentes générations se côtoient, ce n’est guère aisé, a fortiori quand on a un père haut en couleur et à l’imagination fertile.

La femme de Dickens, quant à elle, tente comme elle le peut de s’adapter à cet époux de talent, à ses besoins particuliers et à ses excentricités. J’avoue qu’elle m’a parfois fait de la peine, même si on ne doute pas des liens forts l’unissant à son mari. Un mari que j’ai eu parfois envie de secouer, son travail d’écrivain le rendant égoïste et sourd aux émotions de sa femme qu’il garde d’ailleurs dans l’ignorance de ses problèmes financiers... Il faut dire que Dickens essaie de conserver un train de vie bien au-dessus de ses moyens, ce qu’il n’ose avouer aux siens pour une raison que je ne suis pas certaine d’avoir identifiée. Fierté ? Envie de ne pas les inquiéter ? Foi en un avenir plus radieux ? Moyen de garder la face devant les critiques et ces personnes qui attendent au tournant chacun de ses écrits ? Peu importe finalement, car c’est un peu dommage : vu la personnalité de sa femme, je suis certaine qu’elle aurait su se montrer compréhensive et bienveillante, tout comme l’est le meilleur ami et agent de l’écrivain. Un homme sincèrement gentil qui est peut-être le plus amène à comprendre Dickens, dans une certaine mesure du moins.

Au-delà de l’aspect familial omniprésent, j’ai adoré voir la manière dont Un chant de Noël prend forme dans l’esprit de Dickens et surtout la manière dont petit à petit ses personnages prennent vie jusqu’à totalement l’habiter. Les scènes où il échange passionnément avec ces derniers sont absolument savoureuses et leurs dialogues pleins de peps. Ses personnages se rebellent, le titillent, le sermonnent, lui font entendre raison, lui ouvrent les yeux sur certains aspects de sa vie, l’inspirent renversant la relation entre créatures et créateur… En d’autres termes, ils le forgent comme lui dessinent leurs contours, avant de se laisser emporter par une inspiration qui le conduira jusqu’à la route du grand succès littéraire que l’on connaît ! Bien sûr, l’histoire est romancée et mêle avec brio fiction et réalité, mais l’émotion est bien au rendez-vous et le sentiment d’avoir assisté à la création d’une grande œuvre bien présent.

Parce qu’Un Chant de Noël est la lecture de Noël par excellence, l’esprit de Noël nous gagne au fur et à mesure que Charles Dickens, L’Homme qui inventa Noël défile, nous faisant réaliser l’importance du partage et de ces moments passés avec les gens que l’on aime. Noël, une fête durant laquelle le partage s’accompagne du pardon, permettant à chacun d’accueillir l’autre les bras ouverts et le coeur léger malgré les rancunes et les déceptions. À cet égard, la fin, qui reste pourtant relativement sobre, m’a donné quelques frissons et conclut à merveille un film que l’on peut indéniablement qualifier de film de Noël. Pas de guimauve, mais de beaux sentiments, de jolis moments et le bonheur de voir l’histoire d’une grande œuvre s’écrire à travers un auteur attachant parfois en proie aux doutes, mais au talent certain !

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41 réflexions sur “[Film] Charles Dickens, L’homme qui inventa Noël

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