La petite bûche de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo

Couverture de La petite bûche

Robear (!!!) écrit sa première histoire. Pas facile d’éviter les fautes quand on est un ours à grosses pattes!

D EUX (17 septembre 2020) – 32 pages – 14€ – À partir de 4 ans

AVIS

Voici un immense coup de cœur qui me ferait presque regretter de ne plus être une enfant !

Dès la première page, un sourire s’est dessiné sur mon visage pour ne plus le quitter, du moins, pas avant d’avoir tourné la dernière page d’un album drôlissime, mettant en scène un apprenti écrivain et son ami. Robear, dont j’adore le prénom, est un ours, mais pas n’importe quel ours : un ours qui écrit une histoire ou qui essaie parce que la langue française, ce n’est pas forcément une sinécure.

Il vous suffit de vous tromper d’une lettre à cause de vos grosses pattes qui rendent difficile l’utilisation d’une machine à écrire, et voilà que tout le sens de votre phrase change ! Heureusement que l’ami écureuil de notre ours veille au grain ! Par ses truculentes interventions, il lui explique ses erreurs sans oublier, au passage, de lui prodiguer quelques conseils d’écriture pour que son histoire tienne la route…

Illustration La petite bûche

Avec beaucoup d’humour, l’auteur rappelle le pouvoir des mots, l’importance de l’apprentissage de l’écriture et de la relecture. Mais j’aime aussi voir dans cet album une jolie ode à l’imagination et l’idée qu’il est parfois nécessaire de ne pas la brider en pointant chaque erreur. Après tout, n’avons-nous pas tous besoin d’extravagance et de penser que les lecteurs peuvent se régaler de tout, même de l’histoire d’une petite bûche qui est en réalité une biche ?

Illustration La petite bûche

Quant aux illustrations au charme indéniable, elles participent grandement au plaisir que l’on prend à suivre Robear et son ami, qui se révèlent tous les deux des plus attachants. Robear et ses maladresses nous attendrissent et nous amusent quand le dynamisme de son ami, qui ne peut s’empêcher d’intervenir, nous fait sourire ! Le duo ours/écureuil fonctionne donc à merveille, et n’est pas sans rappeler le schéma élève/professeur.

Drôle, loufoque et tendre, La petite bûche est un album à lire et à relire qui fera rire toute la famille tout en offrant aux enseignants des petites classes un joli outil pédagogique à utiliser sans modération.

17 réflexions sur “La petite bûche de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo

  1. Pingback: Bilan Semaine à lire (décembre 2020) | Light & Smell

  2. Pingback: C’est le 1er, je balance tout ! Décembre 2020 | Light & Smell

  3. Pingback: Throwback Thursday Livresque : coup de cœur de 2020 | Light & Smell

Répondre à L'Apprenti Otaku Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.