Premières lignes #35 : L’école des mauvais méchants, Stéphanie S. Sanders

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J’ai décidé de participer au rendez-vous Premières lignes, initié par Ma lecturothèque, dont le principe est de citer, chaque semaine, les premières lignes d’un livre.


Pour cette édition, je vais vous présenter les premières lignes d’un livre qui est dans ma PAL depuis un petit moment : L’école des mauvais méchants.

Être méchant, ça s’apprend !

Au Centre de redressement de Veldin Drexler, on rééduque les Mauvais Méchants pour en faire des Méchants Accomplis. C’est le cas de Rune, piètre sorcier ; de Jezebel, fille de Dracula, qui préfère le chocolat chaud au sang ; et de Loup Junior, fils du Grand Méchant Loup, qui a sauvé un enfant de la noyade. En désespoir de cause, on leur confie un complot, dernière chance pour eux de se racheter : ils doivent kidnapper une princesse, enlever un bébé, trouver un homme de main pour en faire leur esclave et renverser un royaume – tout cela en une semaine. S’ils échouent, ils peuvent dire adieu à leur carrière de Méchant.

PREMIÈRES LIGNES

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GRILLÉ

— N’oubliez pas : même les meilleurs rayons de la mort ne sont pas forcément synonymes de succès…
Je gribouille sur mon parchemin, agitant énergiquement ma plume de corbeau pour faire croire que je prends des notes. À l’autre bout de la cave de classe, Obscuro n’en finit plus avec ses blabla-blas. Il y a bien une heure que j’ai décroché de sa leçon d’Histoire de l’infamie, quand il est passé des Méchants célèbres à la théorie de la Méchanceté.
— Vous trouverez l’explication dans le tableau de la page mille neuf cent soixante-dix-huit de L’Infamie à travers les siècles…
Et patati et patata. Le couinement de sa voix me fait penser au bruit d’un ballon de baudruche qu’on laisse se dégonfler en en étirant le bout ; ses mots forment une succession interminable de gémissements et de grincements.
Sans prêter attention au cours, je continue à griffonner ma petite bande dessinée. >Dans la première case, des gobelins s’approchent discrètement d’un chat. Dans la deuxième, ces gobelins se jettent sur lui par surprise. Dans la troisième, il lui pousse d’un coup des ailes et des crocs. J’en suis à fignoler le dernier dessin – un chat au ventre prodigieusement distendu se pourléchant les babines de sa langue fourchue, entouré de restes de gobelins -, quand je me rends compte qu’il règne dans la classe un étrange silence.

Et vous, est-ce que ce roman vous tente ? Ou l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Les premières lignes des autres participants :

• La Chambre rose et noire
Songes d’une Walkyrie
Pousse de Gingko
Au baz’art des mots
La Marmotte qui lit
Chronicroqueuse de livres
Chez Xander
Les livres de Rose
Les livres de George
La couleur des mots
Rêveuse Éveillée
Félicie lit aussi
La Booktillaise
Café littéraire gourmand
Lectrice assidue en devenir
Au détour d’un livre
La bibliothèque du manoir
Lady Butterfly & Co
World des books
Lectures de Laurine
Le monde enchanté de mes lectures
Cœur d’encre
Les tribulations de Coco
Chroniques étoilées
Bettie Rose Books
• La vie page à page…
Ombre Bones
Les livres de Noémie
La Voleuse de Marque-pages
Ma petite Médiathèque
Les Chroniques d’Acherontia
Camellia Burows
Aliehobbies
Mille et une lectures
Le Monde de Callista
Kaly Bizoux
Le chemin des livres
Vie quotidienne de Flaure
Les mots de Junko
Les lectures d’Angélique

7 réflexions sur “Premières lignes #35 : L’école des mauvais méchants, Stéphanie S. Sanders

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