Basil, détective privé

AVIS

Je ne sais pas si c’est à cause de ma lecture commune de Sherlock Holmes, mais je suis dans une période où j’ai envie de dévorer des histoires liées de près ou de loin au célèbre détective.  C’est donc avec un plaisir enfantin que je me suis plongée dans le roman Basil, détective privé. Si je me souviens d’avoir vu le dessin animé enfant, je n’ai pas en mémoire d’avoir déjà lu le roman du film avant ce jour. Maintenant que cette erreur est réparée, je ne peux que vous conseiller de vous laisser tenter par ce petit livre qui se lit très rapidement.

On y retrouve une super souris détective du nom de Basil qui n’a, à mon avis, rien à envier à notre Sherlock Holmes : même caractère, même sens de la déduction, même froideur analytique (du moins, au début), même absence de modestie… A noter également la présence d’un partenaire, le docteur Dawson, qui vous fera penser à notre cher Watson. En effet, ceux-ci partagent, en plus du même passé, de la même profession et d’un nom plutôt semblable, le même ébahissement béat devant les capacités de leur détective respectif. Toute ressemblance entre les deux duos n’est dont pas fortuite.

La seule différence avec l’œuvre originale, c’est que j’ai ressenti de la peine pour l’un des méchants, la chauve-souris Fidget qui fait son maximum pour plaire à son maître, le terrible Ratigan, sans grand succès. Dans sa manière d’être en admiration devant son maître, Fidget m’a donné parfois le sentiment d’être un peu le pendant maléfique de Dawson.

Je vous rassure, je n’ai néanmoins eu aucun mal à détester le grand méchant de l’histoire qui n’a pas hésité à kidnapper un inventeur puis sa fille pour assouvir son plan maléfique : remplacer la Reine par un automate et gouverner à sa place. Pas bête comme idée, vous me direz…

Enfin, le livre contient quelques illustrations en couleurs et en noir et blanc. Si vous me suivez régulièrement, vous devez comprendre que ce genre de petits détails me fait systématiquement craquer.

En conclusion, j’ai adoré cette histoire qui nous offre une enquête intéressante et divertissante qui devrait captiver enfants et parents. Quant aux amateurs de Sherlock Holmes, ils ne pourront qu’apprécier les  nombreuses allusions et clins d’œil à l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle.

Maintenant que je me suis délectée de ce roman, il me reste à redécouvrir la version animée de Disney en espérant l’apprécier autant que durant ma prime enfance. Je garde aussi un petit œil sur la sortie d’une intégrale en anglais des romans d’Eve Titus.

cof

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